Focus sur le Centre d’études et de recherches des Charbonnages de France (CERCHAR)

Créé le 1er juillet 1947, le Centre d’études et de recherches des Charbonnages de France (CERCHAR) est unique en France. Il est chargé de la recherche scientifique et technique autour des mines et du charbon.

Ses principaux laboratoires inaugurés en 1950 à Verneuil-en-Halatte (Oise) sont spécialisés dans la prévention contre les dangers du grisou et des explosifs, la lutte contre les poussières et la valorisation du charbon (lavage, agglomération, combustion, carbonisation, gazéification).

Les années 1960 orientent le CERCHAR vers la recherche en productivité, la question des conditions de travail et le secteur chimique, accompagnant ainsi la diversification de Charbonnages de France. Puis dans les années 1980, il participe activement à des études relatives à la transformation et à l’utilisation du charbon comme la liquéfaction.

Établissement public à caractère industriel et commercial, le CERCHAR effectue tous travaux théoriques ou de laboratoire et organise tous essais semi-industriels dans ses propres locaux. Parmi ses implantations, il dispose ainsi de la Station expérimentale de Marienau (Forbach, Moselle) pour les études de cokerie, du laboratoire des pressions et terrains à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de la plateforme nationale d’essai de Mazingarbe (Pas-de-Calais). Enfin, il est habilité au nom de Charbonnages de France à déclarer tous brevets d’invention en France ou à l’étranger ; il en assure également l’exploitation, notamment par des concessions de licences.

La fermeture annoncée des mines de charbon et l’émergence de nouveaux défis de l’environnement industriel amènent les autorités à fermer le CERCHAR et à créer un nouvel organisme le 7 décembre 1990 dans les mêmes locaux à Verneuil-en-Halatte : l’Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS).