Affiche de l'exposition "François-Charles Briansiaux" (1769-1825).

François-Charles Briansiaux

Du 17 février au 15 septembre 2011

François-Charles Briansiaux (1769-1825)

Négociant et banquier lillois de la Révolution et de l’ Empire

Au carrefour de l’Europe commerciale

Affiche de l'exposition "François-Charles Briansiaux" (1769-1825).

 

Cette exposition met en valeur les archives d’un négociant et banquier de la Révolution et de l’Empire, François-Charles Briansiaux. Le fonds Briansiaux (ANMT 3 AQ), représente plus de 400 cartons et registres, déposés par ses descendants directs en 1949, soit près de 150 mètres linéaires de correspondances, de registres de comptabilité, de factures et de papiers familiaux. Ces documents restituent toute l’activité d’un des principaux négociants lillois des années 1790 à 1825, mais aussi l’intimité d’un mari attentif et d’un père aimant.

Issu d’une famille d’armateurs dunkerquois ruinée par la guerre de Sept Ans mais anoblie par Louis XV, Briansiaux s’installe à Lille en 1792 et fonde une maison de commerce appelée à devenir la première de la place en 1810. En quelques années, il met sur pied un réseau de plus de 3 000 correspondants à travers l’Europe et devient l’intermédiaire privilégié des manieurs d’argent de Paris, Anvers ou Amsterdam. Négociant  mais  aussi  assureur  maritime  et  banquier,  Briansiaux  est  un  grand  notable  du début du XIXe siècle. Il siège au tribunal de commerce, à la chambre de commerce et au conseil municipal de Lille. Il est enfin propriétaire du grand domaine foncier de Saint-Augustin dans le Pas-de-Calais (ancienne abbaye de Thérouanne).

Des tableaux prêtés par ses descendants permettent de partir à la rencontre de ses ancêtres et des membres de sa famille  élargie. C’est alors toute l’histoire industrielle de Lille, Roubaix et Tourcoing du XIXe siècle qui défile sous nos yeux, avec les Scrive, les Desrousseaux, les Le Blan, les Ovigneur ou les Plouvier.

L’exposition Briansiaux est enfin l’occasion unique de voir de visu le mètre-étalon fabriqué en platine et conservé depuis 1799 dans « l’Armoire de fer » des Archives nationales. Il n’en sort que très exceptionnellement et se trouve présenté publiquement pour la première fois en dehors de Paris.

 

 

Photographie de l'exposition, 2011.
Photographie de l'exposition, 2011.
Marque-page à l'effigie de l'exposition, 2011.
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