Le transport des animaux

2020 - Histoire du rail

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Photographie d'un wagon à cheveaux.

 

Au début du XIXe siècle, les animaux sont présents dans la majorité des activités humaines. Ils constituent la première force motrice dont l’homme a besoin dans son quotidien, notamment dans les transports avec les attelages de chevaux tirant les diligences. Cependant, au fil du XIXe siècle, la locomotive va les remplacer et même les supplanter. Dorénavant les hommes et les bêtes vont voyager grâce à la force mécanique, plus rapide et plus pratique.

 

Couverture de magazine illustrée par un groupe de vaches (au premier plan) regardant passer un train.

 

 

Des wagons vont être conçus spécialement pour transporter le « gros », « le moyen » ou le « petit » bétail afin de les acheminer depuis les campagnes vers les marchés ou les abattoirs des villes. En 1911, ce sont près de 113 000 têtes de  gros bétail qui sont transportées sur les réseaux secondaires des chemins de fer. La locomotive facilite également des pratiques pastorales : en 1912, ce sont 225 000 moutons et chèvres qui effectuent leur transhumance de la vallée vers la montagne en utilisant le rail.

    

 

 

Les spectacles de cirque et leurs animaux exotiques empruntent également le réseau ferré afin de circuler d’une ville à l’autre. La compagnie américaine Barnum et Bailey utilise des moyens surprenants pour son époque avec ses 67 wagons et ses 4 trains pour transporter personnel et animaux : éléphants, chevaux, ou encore chameaux !

Schéma d'une "Elephant car".
Page d'un fascicule illustré de deux photos montrant un chameau et un éléphant descendants d'un train

 

 Cependant, transporter des animaux vivants demande un investissement et une grande logistique qui répondent difficilement à leur bien-être. Par exemple, la désinfection insuffisante des wagons provoque des épizooties, notamment de fièvre aphteuse. Créée en 1846 la Société protectrice des animaux (SPA) va éveiller les consciences sur le sort des bêtes. La loi Grammont adoptée le 2 juillet 1850 ainsi que le chapitre III « De la protection des animaux domestiques » du code rural (1898), réglementent de manière plus stricte le transport des animaux sur les voies ferrées.  

 

Le fonds de la Compagnie du chemin de fer du Nord documente l’activité du secrétariat et de la direction de la compagnie : on y trouve notamment affiches, correspondance ou documentation imprimée.

Le fonds du collectionneur Henri Petiet contient une collection de publications, cartes postales et plaques de verre ayant trait au chemin de fer.

La collection de pièces isolées iconographiques renferme des photographies de matériel roulant et chantiers de la Compagnie du chemin de fer du Nord et de la ligne SNCF Paris-Lille.

 

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