Entête d'une circulaire du SNOMAC Air France adressée aux membres du personnel technique navigants (2000)

Les risques de la conquête des airs : la catastrophe du Concorde

2017 - L'économie à l'épreuve des 4 éléments

Air. La catastrophe du Concorde

Page de garde d'un rapport sur l'accident

 

Le 25 juillet 2000 a lieu un tristement célèbre accident d’avion français : le crash du Concorde.

Cet avion de ligne supersonique, baptisé « Concorde » par le général de Gaulle, est conçu dans les années 1960 et réalise son premier vol d’essai en 1969. Il est mis en service en 1976 et volera jusqu’en 2003.

Le 25 juillet 2000, un Concorde Air France s’écrase sur un hôtel à Gonesse, dans le Val-d’Oise, moins de deux minutes après avoir décollé de l’aéroport Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle. Les cent passagers de l’avion et les neuf membres de l’équipage perdent la vie, ainsi que quatre personnes présentes sur le lieu du crash. Dans cette lettre adressée à son personnel, le président d'Air France parle de "son infinie tristesse à l'égard des victimes" :

courrier du président d'Air France

S’ensuit un long procès pour déterminer les responsabilités de l’accident. La compagnie aérienne américaine Continental Airlines est finalement mise en cause : selon les rapports d’expertise du Bureau enquêtes accidents (BEA), une pièce métallique provenant d’un de leurs avions et restée sur la piste d’atterrissage aurait causé la déchirure d’un pneu du train d’atterrissage du Concorde.

Les documents présentés proviennent du fonds du Syndicat national des officiers mécaniciens navigants de l’aviation civile (SNOMAC). Un épais dossier concerne cet accident, et contient à la fois des documents juridiques, le rapport du BEA, des coupures de presse, des documents syndicaux du SNOMAC ainsi que des hommages aux victimes.

Circulaire titré "Le bel oiseau a refusé son vol" et datée de 3 jours après la catastrophe

 

Donné aux ANMT en 2008 et 2014, le fonds du Syndicat national des officiers mécaniciens navigants de l’aviation civile (SNOMAC) documente 65 ans de défense des droits des mécaniciens, ingénieurs et autres personnels navigants au sein de compagnies aériennes, de sociétés de constructions aéronautiques et d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’aviation civile.

D'un volume de 65 ml, le fonds se compose des archives de fonctionnement du syndicat, de dossiers d'affaires liées au dialogue social mais également de quelques dossiers documentaires sur des catastrophes ayant marqué l'aviation française.

 

 

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