Couleur, travail et société du Moyen Âge à nos jours
Couleur, travail et société du Moyen Âge à nos jours
Lapis-lazuli, guède, indigo, cinabre, céruse, malachite, orpiment… la couleur invite au rêve.
Dès le Moyen Âge, sa production utilise des techniques élaborées et anime des circuits commerciaux lointains. Une connivence ancienne unit le Nord à la couleur : de la culture des plantes tinctoriales aux ateliers de teinture, des enlumineurs et des aquarellistes aux imprimeurs, de la chimie des pigments et des colorants à la colorimétrie moderne …
Retracer les relations entre la couleur, le travail et la société, ce n’est pas seulement s’aventurer dans les problèmes techniques, économiques et sociaux, c’est aussi découvrir les enjeux politiques cachés ou sonder les théories de la couleur et de l’univers.
L’exposition qui présente plus de 300 documents, objets et œuvres exposés, ainsi que des documents d’archives originaux est construite autour de six couleurs : le jaune, le bleu, le noir, le blanc, le rouge et le vert.
Chacune forme une promenade, qui s’attache particulièrement à un aspect de la couleur :
- la production des images et la publicité pour le jaune ;
- la teinture et l’impression des étoffes pour le bleu ;
- l’habit de dignité et le vêtement de travail pour le noir ;
- les difficultés de production et les nuisances pour le blanc ;
- la sécurité et les luttes sociales pour le rouge ;
- le décor et l’entreprise pour le vert.
Cette exposition a donné lieu à une publication.