La Fédération minière ne rejoint qu'en 1908 la Confédération générale du travail (CGT) créée en 1895. La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) s'organise à partir de 1919 (Saint-Étienne et Nord-Pas-de-Calais). Après la Seconde Guerre mondiale, la division syndicale devient plus marquée : Force Ouvrière se démarque de la CGT en 1948 et la Confédération française démocratique du travail quitte en 1964 la CFTC.
Le patronat a aussi son syndicat professionnel : le Comité central des houillères de France, organisé à partir de 1880 sous l'impulsion d'Henry Darcy. Il maintient l'autonomie des bassins et refuse jusqu'à la Première Guerre mondiale toute entente nationale avec les syndicats ouvriers.
Les divers syndicats d'ouvriers mineurs tiennent régulièrement des réunions pour définir leurs positions. Ils participent également aux congrès internationaux. Plusieurs fois, les syndicats ont obtenu de réelles victoires sur le patronat comme, par exemple, le vote de la loi des 8 heures au fond en 1919.
Les revendications syndicales touchent surtout à l'amélioration des conditions de travail (réduction des heures, sécurité) et à l'augmentation des salaires. Après la Seconde Guerre mondiale, la fermeture programmée des mines entraîne un changement dans les revendications, les mineurs cherchant désormais avant tout à préserver leur emploi. Les syndicats communiquent surtout par des affiches, journaux et brochures.