Les compagnies minières surveillent de près la production de leurs puits : les chiffres de la production sont relevés quotidiennement et des tableaux récapitulatifs sont régulièrement réalisés. Ils permettent de suivre l'évolution de la production, mais aussi des prix de vente.
Le charbon connaît ses heures de gloire dans la seconde moitié du XIXe et au début du XXe siècle. Les grandes expositions, dont l'Exposition universelle de Paris en 1900, font la part belle aux mines de charbon qui se voient remettre des prix pour récompenser les efforts de production ou encore les innovations techniques qui améliorent les rendements.
La loi Durafour qui instaure la journée de 8 heures au fond, votée en 1919, est considérée par les compagnies comme étant à l'origine de la diminution des rendements. Dans les faits, la France a accumulé un retard technique important, et le charbon français est concurrencé à la fois par les charbons étrangers moins chers et le pétrole : la fermeture des mines françaises est programmée dès les années 1960.