Les aiguilleurs sont chargés de la gestion des voies de chemin de fer. Le métier demande de la rigueur et de la méthode car toute erreur peut entraîner des retards ou même un accident.
Avant l’électrification du réseau, l’aiguilleur renversait les leviers grâce à sa seule force musculaire. Avant de prendre son poste, il devait se rendre en gare pour prendre les instructions quotidiennes. Aujourd’hui, la plupart des postes d’aiguillages sont centralisés avec un tableau de commande et des « boutons d’itinéraires » permettant de réaliser le trajet en une seule manipulation au lieu de plusieurs.
Le métier de garde-barrière est l'un des plus féminisés du chemin de fer dès le XIXe siècle. Les gardes-barrières sont chargées de l'ouverture et de la fermeture des barrières des passages à niveau.
Elles sont souvent les épouses des cantonniers qui entretiennent les voies. Avant l'arrivée des passages à niveau semi-automatiques, la manipulation des barrières s’effectuait manuellement. Aujourd'hui, leur ouverture et leur fermeture se font à distance.