En France, la nationalisation des compagnies ferroviaires survient en 1937. Elle est plus tardive que dans le reste de l’Europe : Suisse dès 1898 ou Allemagne en 1920.
Les agents des grands réseaux intègrent la SNCF avec l’échelon et l’ancienneté qu’ils avaient dans leur réseau d’origine. La nationalisation leur garantit la sécurité de l'emploi mais n’est pas sans conséquences : certains droits en matière de rémunération ou de conditions de travail sont parfois revus à la baisse.
Les sous divisions régionales de la SNCF reprennent le découpage des anciennes compagnies. Le besoin d'une nouvelle identité cohérente et unifiée se fait dès lors sentir : elle passe par exemple par la revue professionnelle Notre Métier, qui paraît dès 1938 et est rebaptisée en 1952 la Vie du Rail.